Les 1re Bac Pro dans la peau de critiques littéraires

Publié: 11 mars 2014 par Lycée Simone Weil Conflans Sainte Honorine dans CDI, Coups de coeur, Vie du lycée

Dans le cadre du cours de français de Mme Kraus, les élèves de 1MA et 1MN ont chacun lu un livre, choisi dans une sélection en lien avec les différents objets d’étude au programme. Ils ont ensuite écrit une critique. Nous vous en proposons quelques exemples. Découvrez ci-dessous leurs avis intransigeants !!

Bande dessinée : Aâma, tome 1 : L’odeur de la poussière chaude, Frederik Peeters

Aâma est le 1er tome d’une série de BD passionnante, palpitante et originale qui vous fera passer de bons moments de lecture.

Dans un futur lointain, Verloc Nim se réveille amnésique au milieu de nul part. Grâce à l’aide de son journal et de Churchill, un singe robot, il se plonge dans son passé pour retrouver qui il est. Il apprend qu’il mène une vie misérable, qu’il a perdu son travail, sa famille et ses amis depuis qu’il a décidé de vivre reclus du monde. Jusqu’à ce que son frère Conrad l’emmène sur une autre planète pour y récupérer le Aâma, un liquide mystérieux…

J’ai apprécié ce livre, j’ai eu l’impression de voyager dans le futur à travers les nombreux décors. L’histoire de Verloc Nim est prenante et palpitante, avec des rebondissements. Les personnages sont attachants, originaux, drôles et tous de caractères différents. L’idée qu’a eu l’auteur de rendre le personnage principal inconscient de sa vie passée, va nous faire découvrir en même temps que lui, sa vie. Le thème de la science fiction amène le lecteur à imaginer ce que pourrait être son futur. J’ai aussi beaucoup apprécié les illustrations qui dans l’ensemble sont relativement bien dessinées, ce qui tient en haleine le lecteur et lui permet d’imaginer et de vivre la scène.

Cependant le scenario est un peu compliqué, les différents déplacements de Verloc et l’idée générale sont un peu difficiles à comprendre. La police utilisée est compliquée à déchiffrer. Pour ce qui est de la fin, elle est décevante et ennuyeuse, j’attendais une suite à rebondissement mais en vain.

En conclusion, j’ai eu du mal à rentrer dans ce livre, mais il n’est pas à négliger pour les fans de science fiction.

Le passage que j’ai le plus aimé était le début quand on voit Verloc seul allongé au sommet d’un volcan, au milieu de nul part, quand arrive Churchill…

Nicolas, 1MN

Roman : Bilbo le Hobbit, JRR Tolkien

Cette année dans le cadre du programme de français et en liaison avec l’objet d’étude « Du côté de l’imaginaire », j’ai lu un roman qui s’intitule Bilbo le Hobbit écrit par J.R.R. Tolkien et publié en 1937.

Cette œuvre raconte  l’histoire de Bilbo Baggins ou Bilbo Sacquet ou encore Bilbo Bessac selon la traduction de l’ouvrage. Incité par des nains, le personnage principal est envoyé dans une aventure périlleuse alors que lui imaginait sa vie sans problèmes et surtout sans aventures où il risquait de mourir. Il part donc malgré lui tuer le dragon Smaug qui jadis avait tué tous les ancêtres des nains des montagnes.

Le livre Bilbo le Hobbit de J.R.R. Tolkien est une bonne histoire, c’est une œuvre d’héroïc fantasy et j’ai vraiment eu l’impression d’être dans l’époque et dans le monde extraordinaire dans lequel est raconté l’histoire. Elle donne envie de rire que ce soit aux plus jeunes ou aux plus vieux, alors que ce roman est sensé être écrit pour les plus jeunes. On ne s’attend pas du tout à ce que l’on est en train de lire et à ce qui va se passer par la suite. Même si à quelques moments j’ai eu un peu de mal à comprendre ce qui se passait.

Ensuite pour avoir vu la trilogie du Seigneur des Anneaux, on se dit forcement que le livre est le prélude à cette saga mondialement connue. Le texte en lui-même n’est pas difficile à comprendre. Il y a des moments lumineux qui sont joyeux et des moments sombres qui ressemblent aux films cités au dessus.

En conclusion, ce livre a servi de début au Seigneur des Anneaux, mais n’est pas du tout écrit pour le même type de personnes. Le roman est écrit pour les jeunes et la trilogie culte pour les personnes plus matures.

Christopher, 1MN

Roman historique : Simone Veil, non aux avortements clandestins, Maria Poblete.

Cette année dans le cadre du programme de français et en liaison avec l’objet d’étude «  Les Philosophes des Lumières contre l’injustice », j’ai lu un ouvrage intitulé Simone Veil, non aux avortements clandestins, écrit  par Maria Poblete et publié en 2009.

Cette œuvre met en avant une réflexion sur la bataille menée par Simone Veil pour que les avortements soient légaux  Quand Simone Veil devient ministre de la santé en 1974, son premier projet est de faire légaliser l’avortement. En effet, en  1972, le procès de Bobigny, où l’avocate Gisèle Halimi a défendu une jeune fille ayant avorté avec l’aide de sa mère à la suite d’un viol,  a porté le débat sur la place publique. Simone Veil est convaincue qu’il faut modifier la loi et permettre à toute femme qui le souhaite, d’utiliser son droit à l’avortement dans des conditions décentes. La loi sera votée le 17 janvier 1975 après des débats très violents à l’Assemblée Nationale. Elle sera à l’essai pour 5 ans et sera votée définitivement ensuite.

C’est un roman qui présente de façon structurée une partie de la vie de Simone Veil, la condition de la femme d’un point de vue sociologique. Une belle entrée en matière pour toute personne curieuse de ce sujet.

Jérémy, 1MN

Autre critique sur Simone Veil, non aux avortements clandestins

Cette année dans le cadre du programme de français et en liaison avec l’objet d’étude «  Les philosophes des lumières et leur combat contre l’injustice »,  j’ai lu un ouvrage intitulé «  Simone Veil : Non aux avortements clandestins » écrit par Maria Poblete et publié en 2009.

Cette biographie retrace la vie et le combat de Simone Veil pour légaliser l’avortement. Elle commence par raconter son vécu dans les camps de concentration. Elle a d’abord été internée dans le camp d’Auschwitz-Birkenau et transférée dans le camp de Bergen-Belsen. Cette expérience hostile l’endurcit, l’arme pour sa vie et ses combats futurs. L’histoire se termine par la légalisation de l’avortement grâce à l’adoption de la loi sur l’IVG le 17 janvier 1975.

J’ai trouvé que cette œuvre commençait trop tôt dans la vie de Simone Veil. En effet, l’auteur, Maria Poblete insiste beaucoup sur les conditions de vie dans les camps et les épreuves surmontées par Simone Veil. La fin est du coup un peu rapide. Nous avons du mal à nous rendre compte qu’un grand nombre d’années est passé avant la légalisation de l’avortement en 1975.

Par contre, on trouve énormément de renseignements sur la période, le climat social, la vie dans les camps de concentration allemands.

Concernant la légalisation de l’avortement, peu à peu, on voit quelques mentalités changer et d’autres rester réactionnaires.

Cette œuvre n’est pas très divertissante mais géniale d’un point de vue historique.

Thibault, 1MN

Roman : Un clandestin aux paradis, Vincent Karle

Cette année dans le cadre du programme de français et en liaison avec l’objet d’étude « Les philosophes des lumières et le combat contre l’injustice », j’ai lu un roman intitulé Un clandestin aux paradis écrit par Vincent  KARLE et publié en mai 2009.

Cette œuvre met en scène l’histoire de Mathéo, jeune garçon de 15 ans, fils d’un policier et d’une professeur. Dans la classe de Mathéo se trouve Zaher, un réfugié  afghan, présent illégalement en France. Mathéo est devenu ami avec Zaher, alors qu’au début ils ne s’entendaient pas. Un jour  des policiers font une descente dans leur classe et arrêtent Zaher en l’accusant d’avoir de la drogue sur lui. Zaher est donc arrêté. Mathéo est scandalisé par le traitement infligé à Zaher. Cette œuvre met en avant une réflexion sur le sort des immigrés clandestins.

J’ai apprécié le roman de Vincent KARLE pour plusieurs raisons.

Tout d’abord dans les péripéties de l’auteur il y a des vérités notamment par rapport à l’immigration, l’intégration, la clandestinité, la dignité humaine et la différence.

L’auteur invite le lecteur à s’interroger sur le rapport des humains dans le monde et à travers ce roman le lecteur peut se forger une opinion. Tout au long du roman le langage est familier ce qui n’est pas déplaisant et même amusant. Je pense que l’auteur a utilisé ce type de langage pour mettre à l’aise le lecteur.

Au début j’ai eu du mal à interpréter certains mots étrangers évoqués par Zaher, le réfugié afghan mais au fur et a mesure on s’habitue. Pour conclure, je peux dire qu’on est  très vite pris par l’histoire, en tout cas en ce qui me concerne. Je recommande vivement ce livre.

Nicolas, 1MA

Roman fantastique : Le violon noir, Maxence Fermine

Cette année dans le cadre du programme de français et en liaison avec l’objet  d’étude « Du coté de l’imaginaire », j’ai lu un ouvrage, un roman intitulé Le violon noir écrit par Maxence Fermine en 2002

Cette œuvre met en scène l’histoire de Johannes Karelsky

Cette œuvre met en avant une réflexion sur le monde instrumental. Johannes Karelsky, violoniste, trouve refuge à Venise, dans l’atelier de l’étrange Erasmus, après avoir été blessé pendant la guerre. Une complicité naît entre les deux hommes. Erasmus apprend à Karelsky à jouer d’un violon reproduisant une voix de femme. La musique qui en sort est si étrange qu’elle peut changer la vie de celui qui en joue.

J’ai aimé cet ouvrage surtout le début car on entre directement dans le contexte de l’histoire, il y a juste quelques passages qui sont impertinents et ne correspondent pas à mes attentes. On est à la frontière du conte et le terrible n’est pas absent. Après avoir fini la lecture de cet ouvrage, on écoute la musique autrement. En lisant ce livre on est absorbé par l’histoire.

Julien, 1MA

Roman historique : Emile Zola, non à l’erreur judiciaire, Murielle Szac

Cette année dans le cadre du programme de français et en liaison avec l’objet d’étude « Les Philosophes des Lumières » j’ai lu un ouvrage intitulé Emile Zola, non à l’erreur judiciaire écrit par Murielle Szac et publié en 2011.

Cette œuvre met en scène l’histoire d’Emile Zola et  met en avant une réflexion sur l’injustice. En 1898, l’écrivain Emile Zola comparaît devant le tribunal pour diffamation car il a mis en cause radicalement les instigateurs du complot qui condamnera aux travaux forcés le capitaine Dreyfus, injustement accusé d’espionnage. Sur fond d’antisémitisme, dreyfusards et antidreyfusards se déchirent en cette fin du XIXe siècle. Le roman de Murielle Szac relate ces événements à travers la voix d’Alexandrine , l’épouse légitime du grand écrivain.

C’est un bon livre qui dénonce les injustices judicaires, Emile Zola  pour avoir soutenu et défendu le général Dreyfus écopera de 3000F d’amende et un an de prison.

Alexis, 1MN

commentaires
  1. NOESSER thibault dit :

    Trés bon travail de la part des 1MN!

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